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Evidence in Mbenga
2 pieces of evidence found.
Id DLP.Evidence.1925 Type Ethnography Game Mbenga Alignment Game Date 1903-01-01 - 1907-12-31 Rules 3x3 intersecting lines with diagonals. Players alternate turns placing a piece on the board. The first player to place three of their pieces in a row wins.
Content Game as described by Ethun Esura, a Mbenga friend of the R. P. Trilles: "Il nous souvient avoir joué dans notre enfance à un jeu passionant! Un morceau de craie pour tracer les lignes d'un carré coupé en croix et croisé, trois jetons chacun, et deux adversaires. Celui qui met le premier ses trois jetons en ligne, gagne. J'ai su plus tard que le premier joueur pouver, si'il le voulait, gagner infalliblement! Mais quand on est petit! Le jeu se nomme, en Normandie, la Marelle..." Trilles 1932: 397. Confidence 100 Ages Child Genders Male Source Trilles, R. 1932. Les pygmées de la forêt equatoriale. Paris: Librairie Bloud & Gay.
Id DLP.Evidence.2020 Type Ethnography Game Ntyéngé Date 1899-01-01 - 1907-12-31 Rules 2x8 board. Four counters per hole. Players alternate turns taking the counters from one of the holes in their row and sowing them in an anticlockwise direction. When the final counter falls into a hole containing one or three counters, causing it to contain two or four, these counters are captured. Play continues until all of the counters have been captured. The player who captured the most counters wins.
Content Account of the game from R.P. Trilles: "Le jeu de Nkola (nom fang Ntyéngé). Le jeu de Nkola est un jeu assez compliqué, qui se joue à deux. Les enfants et les jeunes gens y jouent assez fréquemment: les adultes y sont parfois très forts et j'ai rencontré certains chefs qui se prétendaient invincibles et que j'ai battus cependant, à leur grand étonnement. Pour jouer ce jeu, on se sert, chez les Négrilles, comme chez les Fang, d'une planche creusée de seize augets, huit se faisant face deux à deux. Ces planches sont simples ou parfois artistement travaillées. Il nous est arrivé d'en trouver de creusées dans l'ébène et même une fois dans une défense d'ivoire. Plus ordinairement, on emploie le dois de fromager (Eriodendron) ou d'evel, très facile à travailler. Quand on n'a pas de jeu à sa disposition, on se contente très bien de creuser des trous dans le sol, et c'est le procède le plus habituel chez les Pygmées. Chaque joueur prend 24 graines onu cailloux. En principe, on emploie les graines du balisier, si commun partout et dont les belles fleur rouges ou jaune éclatant ornent les entrées de chaque village. Des graines, rondes et luisantes, comme chacun sait, sont des plus faciles à manier. A défaut de ces graines, on pend simplement des cailloux ou même des petit morceaux de bois. Les 24 graines sont déposées dans les trous, à raison de quatre par trou. C'est un avantage de commencer. On le tire donc au sort. Le premier joueur prend les quatre jetons d'un trou, mais du côté qui le regarde, et les dépose un par un dans chacun des trous qui suivent celui où il a les pris, en allant toujours vers sa droite. Il peut commencer par où il le veut, et là premier joueur a joué, les quatre trous qui suivent celui où il a pris les premier jetons, contiendront chacun cinq graines. Au tour du second joueur: lui aussi commence où il veut, pourvu que ce soit de son côté. Puis le premier joue de nouveau à son tour, ne déposant toujours qu'un jeton dans chaque trou. A partir de ce moment, toutes les fois que le dernier jeton tombe dans une case où ne restent plus que un ou trois jetons, le joueur enlève et met à part le contenu du trou, soit deux ou quatre jetons. Quand tous les jetons sont pris, chacun compte ses prises; celui qui a pris le plus de pions a évidemment gagné." Trilles 1932: 399-400. Confidence 100 Ages All Source Trilles, R. 1932. Les pygmées de la forêt equatoriale. Paris: Librairie Bloud & Gay.
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