|
Evidence for T'oki
1 pieces of evidence found.
Id DLP.Evidence.1522 Type Ethnography Location 13°57'46.21"N, 5°21'35.78"W Date 1955-01-01 - 1955-12-31 Rules 5x5 board. Twenty pieces per player. Players alternate turns placing pieces on the board, two at a time into the same square. At any time, a player may move one piece from a square one spot in an orthogonal direction. Pieces may capture opponent's pieces when either a single square or an unbroken line of squares with opponent's pieces has an empty space beyond it; the player's piece hops over the opponent's pieces and captures them all. When the unbroken line ends at the edge of the board, it is treated as though there were an empty square beyond the edge of the board, and the capturing piece is placed on the last space on the board in that line. Players may enter any reserved pieces on any turn as they see fit. The player to capture all of the opponent's pieces wins.
Content "Le tioki - paul: t'oki- est imntermédiaire entre le wuli et les dames, c'est encor un jeu d'hommes, qui fut longtemps réservé aux chef peul et toucouleurs du Macina. Vingt-cinq cases. Chaque joueur a 20 pailles ou 20 cailloux. On plante comme au wali, mais deux pions à la fois, pailles ou cailloux dans le même case. Les pions marchent ensuite un par un orthagonalement, comme au wali. Mais, au lieu de frapper comme dans ce jeu en alignant, trois pions, on mange comme aux dames, et que nous étudierons dans l'exemple qui va suivre. Dernières complications: on peut commencer de manger avant d'avoir couché tous ses pions, on peut conserver un certain nombre de ceux-ci en réserve et les introduire au moment où ils paraissent le plus nécessaire. Enfin, pour prendre, on peut sauter hors du cadre, dans un trou supplementaire supposé au but du chaque rangée, trou d'où l'on peut prendre mais où on ne plante pas.C'est certainement le jeu le plus compliqué de tous les jeux africains. Nous en résumerons ici la règle d'après Koné Moussa: 1. Deux pions à la fois par case. 2. Chaque joueur occupe à tour de role une case à sa convenience. 3. On peut manger pendant la plantation. 4. Pour manger, il faut se coucher à côté d'une ou de plusieurs cases occupées par l'adversaire, le laisser jouer son coup, puis déplacer un de ses pions par-dessus les cases occupées jusqu'à ce que l'on trouve un case vide pout le mettre; tous les pions qui occupent les cases chevauchées sont pris. Entre les deux coups, les pions couchés sont pariculièrement vulnérables, puisque le partenaire peut lui-même les prendre avec un des pions qui seront pris s'il ne sont défendus de quelque manière. S (fig. 325) couche ses deuc bâtonnets en D2, sur la même ligne où N occupe B et C, et contre C2; N, au coup suivant, peut placer un de ses cailloux en E2 et prendre les deux bâtonnets qui sont en D2. S'il ne le fait pas, parce que le deeveloppement du jeu exige ailleurs un autre coup, S, au coup suivant, pourra placer un de ses bâtonnets en A2 et prendre les cailloux en B2 et C2. 5. Pour prendre, on peut sortire du jeu; sur la figure 325, S ayant le trait peut prendre E4 et E5 en plaçant un de ses bâtonnets en P. Ce bâtonnet rentrera dans le jeu comme si le damier avait 36 cases, mais il n'est pas possible de se coucher dans ces cases supplémentaires. 6. Chaque joueur peut conserver sans le coucher autant de pions qu;il lui convient et les introduire -toujours par deux dans la même case-quand cela lui parait le plusn judicieux. Quand le jeu est très occupé, les pions introduit sont évidemment particulièrement vulnérables. " Béart 1955: 460-461. Confidence 100 Ages Adult Social status Elite Genders Male Source Béart, C. 1955. Jeux et jouets de l'ouest africain. Tome II. Dakar: IFAN.
|